Nous avons lancé une nouvelle série sur notre blog qui vous emmènera dans les coulisses de notre jeune startup JaimeMonArtisan.com d’une manière originale et divertissante. Depuis plus d’un an et demi, nous, jeune pousse innovante, tentons de révolutionner l’achat de produits pour l’habitat sur Internet. Mais que se passe-t-il derrière notre site internet ? Immersion dedans la startup JaimeMonArtisan.com !

Cet article s’inscrit dans une série d’articles sur l’histoire et les coulisses de la startup JaimeMonArtisan.com. Nous vous invitons à lire la suite de la série avec l’épisode 3. L’épisode 1 est quant à lui toujours disponible à la lecture.

Le monde de l’entreprenariat – et plus particulièrement le monde des startups – n’est pas de tout repos. Tout est à bâtir de zéro pour oser pouvoir se définir comme une vraie entreprise, jouir de ses propres fonds et devenir enfin indépendant. Car pour voir son idée germer, la route est longue. Il faut déjà une bonne idée, cela va de soi, mais aussi être bien accompagné. Nous allons dans cet épisode vous révéler le quotidien d’un startuper, en toute transparence bien sûr, comme nous avons l’habitude de le faire.

Startup ? Vous avez dit startup ?

Vous entendez ce terme partout ? Vous n’en pouvez plus de voir un reportage sur les startups tous les soirs dans les JTs ? Vous vous demandez peut-être pourquoi tant de bruit autour de ce sujet depuis quelques années ? Ou pourquoi ne pas parler tout simplement d’une petite entreprise en construction ? Une définition s’impose.

Ce mot emprunté de l’anglais à la toute fin du XXème siècle vient de la combinaison de start, commencer en anglais, et de up, la notion de hauteur. Jusque là vous vous dites encore qu’une startup est simplement une société qui monte, mais c’est plus complexe. La particularité est en effet à chercher dans la nature à innover des startups. Ce qui fait qu’une startup est une startup (ou une jeune pousse, qui est le terme francisé officiel), c’est l’idée de créer, développer et tester un produit ou un service original en vue de le proposer sur un marché. Les startups sont donc des entreprises en plein développement, amener à croître rapidement et fortement, et ce, autant en terme de personnel que d’investissements.

Mais voilà, créer sa startup et développer son idée prend beaucoup de du temps et de l’argent… Sauf qu’avoir la bonne idée au bon moment peut (r)apporter gros. Aujourd’hui, LeBonCoin, BlaBlaCar, AirbnbTrainline, ont toutes été des startups à leur début (et certaines le sont encore, ou du moins l’esprit a perduré). Et admettez-le, leurs concepts vous simplifient tous les jours la vie grâce à leurs innovations.

Startup est aussi devenu un mode de travail à part entière. Composée souvent d’équipes jeunes et motivées, l’ambiance y est décontractée : pas de costume trois pièces pour le patron, des activités ludiques pour détendre les employés, un rythme de travail plus souple… La vitrine est attrayante mais être startuper c’est aussi relever des défis au quotidien où le risque d’échec est omniprésent les premiers mois et où la visibilité de son idée est quasi-nulle.

Un parcours du combattant

Première étape : proposer et clarifier son idée

Une startup n’est rien sans son idée de concept révolutionnaire et innovant. Le modèle startup existe justement pour créer de nouvelles choses. Le but n’est pas de concurrencer directement une entreprise, mais plutôt de trouver un nouvel angle d’approche.

Nous parlerons ici de JaimeMonArtisan.com en tant que structure et non du site internet. Retrouvez ici les détails de la genèse du site et de son lancement.

Entrons à présent dans le vif du sujet. L’idée de JaimeMonArtisan.com est née il y a de cela un moment dans la tête de son fondateur Baptiste Caspar. Mais tout a vraiment commencé en 2013, à l’occasion de l’événement Startup Weekend Strasbourg, un rendez-vous dédié à la création de son projet de startup en seulement 54 heures.

Baptiste, entouré d’une équipe de sept personnes (Clément, Etienne, Anne, Armand, Charlène et Mathieu), a pu confronter son concept à un jury de professionnels et à un public. Un moment de réflexion privilégié puisqu’il a notamment permis de trouver le nom du projet, à savoir JaimeMonArtisan.com !

Deuxième étape : se former, s’entourer et se faire aider

L’idée est là, et après ? Voilà une excellente question car nous n’en sommes qu’aux premiers balbutiements. Cette seconde étape est en effet très importante puisqu’elle va poser les fondations de la future startup.

Pour se prémunir de toutes les tâches à venir, Baptiste décide de suivre une formation spécialisée dans l’entrepenariat à HEC. Pendant 12 mois, il va apprendre à innover, à transformer une idée en Business Plan, à créer une société puis à la developper. Ses camarades de classe sont eux aussi de futurs fondateurs de startups puisque la promotion donnera notamment naissance à Leka, MesDépanneurs.fr ou encore Syndivia pour les plus notables. Baptiste se construit par la même occasion un réseau influent qui lui permet de peaufiner son concept grâce à de précieux conseils.

Dans la foulée, le fondateur se tourne vers l’incubateur d’entreprises SEMIA, premier incubateur alsacien d’entreprises innovantes. Ce type de structure a la mission d’épauler les projets d’entreprises – et vous vous en doutez, particulièrement les startups – en les guidant stratégiquement et financièrement dès leurs premiers signes de vie. Les avantages sont nombreux et quasi-indispensables :

  • Coaching et formation en gestion d’entreprise
  • Mise en réseau avec des partenaires potentiels
  • Soutien à l’élaboration du plan d’affaires
  • Accompagnement à la recherche de financement
  • Conseil dans les domaines technologiques, juridiques, marketing, management
  • Solutions d’hébergement ou d’aide à la recherche de locaux

Après la rédaction du Business Plan de JaimeMonArtisan.com, Baptiste présente son projet devant la commission de l’incubateur alsacien. Son projet séduit Magali Lagrange, Chargée d’affaires, et le comité SEMIA accepte d’incuber la startup pendant deux ans. Un accompagnement personnalisé à la hauteur de 15 000 € qui permet à JaimeMonArtisan.com de déposer son nom de marque, d’accéder à la formation à HEC et de réaliser les premières dépenses de l’entreprise.

La startup JaimeMonArtisan.com aux côtés d’autres sociétés innovantes en Alsace.

La startup JaimeMonArtisan.com aux côtés d’autres sociétés innovantes en Alsace.

Enfin, c’est aussi l’heure de s’entourer de premiers moyens humains. Constituer une équipe est en effet fondamental pour réussir son projet de startup. Trois domaines de compétences sont nécessaires : la technique, le marketing et le financier. Baptiste s’est entouré pour cela de Mathieu DIETENBECK, le crédit technique de la startup, devenu aujourd’hui co-fondateur de JaimeMonArtisan.com.

Troisième étape : participer à des concours

Un startuper novice se doit de participer à de nombreux concours de startups. La visibilité est l’une des principales raisons. Mais ces manifestations permettent également d’affiner son pitch, autrement dit son discours à l’oral, de confronter son idée à des professionnels (fondateurs d’autres startups, financiers, innovation, spécialistes du marché…) ainsi qu’à un public susceptible d’être intéressé par son idée.

En deux ans, Baptise a participé par exemple au concours Tango et Scan, Yago et Incroyables Startup. Il existe en parallèle de nombreux salons spécialisés en France et en Europe et s’y rendre peut aussi être bénéfique en terme de visibilité et de réseau.

Le concept JaimeMonArtisan.com retenu par le jury final

Le concept JaimeMonArtisan.com retenu par le jury final

Baptiste Caspar présentant la startup JaimeMonArtisan.com au concours Incroyables Startups

Baptiste Caspar présentant la startup JaimeMonArtisan.com au concours Incroyables Startups

Quatrième étape : trouver des fonds (mais surtout convaincre)

Sans argent, pas d’investissement. Chercher et lever des fonds est donc l’une des missions principales d’un fondateur de startup. Cela représente environ 1/3 de son temps.

Les pistes sont nombreuses. On peut citer les incubateurs d’entreprises ou les concours mais d’autres acteurs publics et privés existent dans l’aide au développement des startups. C’est le cas par exemple de la Bpifrance (Banque Publique d’Investissements) ou des Business Angels (investisseurs providentiels). Il y a aussi la Love Money, c’est-à-dire l’argent sollicité auprès de ses proches (d’où l’importance de se construire un réseau), et puis naturellement les fonds propres du fondateur, nécessaires ne serait-ce que pour prouver son engagement auprès des investisseurs cités plus haut.

Pour JaimeMonArtisan.com, la BPI a permis de mettre en ligne le site internet et de lancer les premiers tests grâce à une subvention de 30 000 € (Bourse French Tech). La Love Money quant à elle a permis d’injecter 110 000 € dans notre capital. Cet argent nous permet principalement de développer notre plateforme grâce à des améliorations quotidiennes et de la faire connaître auprès du public.

Cet article s’inscrit dans une série d’articles sur l’histoire et les coulisses de la startup JaimeMonArtisan.com. Nous vous invitons à lire la suite de la série avec l’épisode 3. L’épisode 1 est quant à lui toujours disponible à la lecture.

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